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Ce site est le site officiel de la famille des Spens d'Estignols, qui est la branche aînée issue des Spens de Bohapple, cadette des comtes de Fife et aînée de toutes les autres branches Spens subsistantes en Ecosse (Lathallan et Craigsanqhar), Angleterre (Blaisanqhar), Suede et Allemagne (Wormiston) et Tchécoslovaquie (von Booden).

La branche de SPENS d'ESTIGNOLS en tant que branche aînée de tous les branches "SPENS" et chef de nom et d'armes est la seule qui porte les armes complètes des comte de Fife et celles de l'office de "DISPENSATOR", et qui a pour soutient à ses armes: "2 griffons au naturel", depuis la fin du XVeme siecle, moment où elle est devenue l'aînée.

Depuis des soutiens ont été accordés à Patrick SPENS of BLAIRSANQHAR le 20 aout 1959, date à laquelle il a été fait Lord et baron SPENS of BLAIRSANQHAR dans le Peerage du Royaume Uni : "supporters: dexter : an elephant; sinister, a mallard wings close, both proper" et à Jean Alison SPENS of Lathallan dans l'immatriculation de ses armes du 30 novembre 1995: "supporters: 2 griffins or, armed and beaked gueules, largues sable wings erected gueules, each wing charged with a rose argent" (ces supports sont une brisure des supports des SPENS d'ESTIGNOLS, chef de nom et d'armes).

Cri et devise commun à toutes les branches: "Si Deus Quis Contra".

Appartient au clan Mac Duff. Elle fait partie de la vingtaine de familles qui sont un "Name" en Ecosse. Elle a ses propres tartans "SPENS" enregistrés sous les numéros 1671 a la Highland Society of London et 1681 au National Museum of Scotland. Elle porte aussi les tartans "Mac Duff" et "Campbell" en tant que descendante de Isabel CAMPBELL of GLENDOUGLAS, cheftaine de nom et d'armes des CAMPBELL.

Les armes complétes des SPENS d'ESTIGNOLS sont: "écartelé: au 1 et 4: d'azur losange d'or (olim: de gueules fretté d'or qui est "DISPENSATOR" au chef d'argent chargé de 3 roses de gueules feuillées de sinople, (qui est LENNOX); au 2: contre-écartelé : au 1 et 4 : d'azur au lion d'or, armé et lampassé de gueules, et au 2 et 3 : de gueules au chateau à 3 tours, maçonné de sable, (qui est de SAULT d'ESTIGNOLS); au 3: contre écartele : au 1 et 4 : gironné d'or et de sable (olim d'argent et d'azur, (qui est CAMPBELL), au 2 et 3 : d'or à 3 fasces ondées de gueules, (qui est DRUMMOND); sur le tout: d'or au lion de gueules, armé, et lampassé d'azur, (qui est des comtes de FIFE) .

Les armes "simplifiées sont écartelées "des comtes de FIFE" et de l'office de "DISPENSATOR", avec parfois en 3 "de SAULT d'ESTIGNOLS".

.La branche cadette de SPENS d'ESTIGNOLS de LANCRE porte les mêmes armes complétes, sauf qu'elle porte en 3: "d'azur à 3 ancres d'or", qui est ROSTEGUY de LANCRE et en 4 : "d'or à l'aigle au vol de gueules, becquée d'azur" qui est de LAAGE" et qu'elle timbre son écu d'une couronne de marquis.

Des armes avec des combinaisons diverses de ces quartiers avec des variantes d'émaux ont étaient portées par des cadets.

.Cimier: "une tête de cerf au naturel".

(le cerf est le symbole de la poursuite du bien et du Christ luttant contre le mal : il ne mourrait jamais et ressucitait, comme Jésus, tous les 32 ans)

.Soutiens: " 2 griffons au naturel".

.Cri: "Si Deus quis contra". Ce Cri qui rassemblait les guerriers autour de leur seigneur est la contraction de : "Si Deus (pro nobis) quis contra (nos)" qui signifie: "Si Dieu (est pour nous)qui (est ) contre (nous)". Ce cri est devenu la devise de la famille à l'époque de la renaissance. Le roi Charles VIII a prit cette devise en l'honneur de Patrick de Spens. Cette devise est visible sur les murs du chateau de Langeais entrelacées avec celle d'Anne de Bretagne ".

.Tortil: "d'or et de gueules". Tous les descendants des Spens sans distinction de sexe portent le cimier soutenu par le tortil lui-meme posé sur le Cri comme en est la règle en Ecosse pour les clans et les Name".

. Couronne: "des barons feodaux" pour la branche aînée posée sur le tortil".

. Les plus anciens sceaux utilisés alternativement par cette branche aînée des SPENS datent du XIVème siècle et représentent "une tête de lion arrachée" et en tant que DISPENSATOR "un fretté avec un chef chargé de 3 roses ou angemmes".

. Comme il a été mentionné ci-dessus : les armes des autres branches de la famille SPENS ne portent pas les armes complètes de l'office de "dispensator" (portaient seule par la branche aînée, maintenant française) et portent le lion de gueules des comtes de Fife mais "brisé" d'une bande de sable:

C'est ainsi que la branche de SPENS de WORMISTON porte sur ses sceaux en Ecosse au XVIéme siécle: "d'or au lion de gueules chargée d'une bande de sable, elle-même chargée d'une boucle d'argent entre 2 mascles du même", Les diverses sous branches des SPENS de WORMISTON vont se distinguer en mettant sur la bande de sable , une seule boucle, 2 , 3 voire quatre boucles accompagnées ou non de mescles. La branche des SPENS de WORMISTON qui s'installera en Suéde au début du XVIIéme siécle ajoutera à ses armes par décision royale de 1628 du Roi de Suéde en canton d'honneur les armes royales de Suéde. Il faudra attendre 1712, avec son élévation au titre de Comte et le nouveau réglement d'armoiries pour qu'en 4éme canton apparaissent les armes complétes des comtes de Fife dans les armoiries des SPENS de WORMISTON de Suéde, le sur-le-tout conservant les armoiries "brisées de 1612". La branche allemande des Graft von SPENS baron von EINEM est une branche cadette des comtes suédois et porte les mêmes armes que la branche suédoise

Les armes des branches cadettes restées écossaises sont elles beaucoup plus récentes. C'est ainsi que les armes de la branche dite de LATHALLAN dont descendent les SPENS actuels en Ecosse, Grande Bretagne et Australie ne datent que des enregistrement du XVIIIéme siécle. Une représentation bizarre figure dans l'armorial du XVIéme siécle qui est une "combinaison" des armes des CAMPBELL (gironné d'argent et d'azur) avec sur le tout d'argent "à une tête de lion de sable(d'autres disent une tête d'aigle ) dans un écu à la bordure de gueules" cette bordure est une brisure de cadets. Les premiers enregistrements des Armes de l'actuelle branche des SPENS de LATHALLAN au XVII éme siécle portent en premier et quatrième canton une tête de sanglier. Ces armes sont celles aussi des SPENS de CONDIE. Ces deux branches SPENS of LATHALLAN et de SPENS of CONDIE sont issues d'un fils cadet de William baron féodal de SPENS (voir généalogie P 12/1) et de Lady Isabel CAMPBELL of GLEN-DOUGLAS.Les deuxièmes enregistrements de 1780 des armoiries des SPENS of LATHALLAN substituent aux armes initiales des SPENS de LATHALLAN et de CONDIE les armes des comtes de DUNBAR, cette substitution fait suite à la publication du "Baronage of Scotland" par Sir Robert DOUGLAS. Les SPENS de LATHALLAN vont porter ces armes jusqu'au XXéme siécle où ils vont alors ajouter à leurs armes un canton proche des armes des SPENS of WORMISTON qui rappelle qu'ils descendent des comtes de Fife : "d'or au lion de gueules à la bande de bande sable brochant chargée de 3 losanges d'argent". Ces substitutions successives vient du fait que cette branche cadette est la seule subsistante en Ecosse et que ces représentants "reprennent" progressivement les armes des branches aînées qui sont maintenant seulement représentées hors du royaume d'Ecosse.

. Ce site a demandé beaucoup de travail à plusieurs chercheurs en dépouillement et compilation des archives privées de la famille et de plusieurs centaines de fonds d'archives publiques et privées. Chaque fois que vous enpruntez ou copiez des éléments de ce site, merci de bien vouloir le mentionner et de renvoyez un lien vers www.spens.info

. Les archives privées et de la famille, n'étant pas communiquées, les chercheurs sont renvoyés sur les principaux fonds d'archives publiques concernant la famille qui sont en Ecosse: le "King's Lyon Office", les registres royaux du sceaux, le fonds "Spens" aux Archives Nationales, divers fonds de familles du département des manuscrits de la National Library of Scotland, les archives des Abbayes (notamment Lindores); en Angleterre : Peerage et divers fonds aux Archives Nationales; en Suéde : Archives de la Maison de la Noblesse et Archives Nationales; en France: les Archives Nationales, les fonds de la Bibliothéque Nationale, les Archives de la Guerre à Vincennes, les Archives departementales du Gers, de la Gironde, des Landes, des Hautes-Pyrenees, etc.. les fonds d'Archives municipales de Bayonne, Bordeaux, Saint-Sever, etc.. .

.Des informations complémentaires intéressantes peuvent etre trouvées dans les ouvrages suivants: "The Baronage of Scotland" de Sir Robert DOUGLAS et les publications du "King's Lyon Office"; Les differentes éditions du "Burke's Landed Gentry"; les différentes éditions du Debrett's Peerage and Baronetage"; "Armorial Families" of Arthur-Charles FOX-DAVIES; System of Heraldry" de Alexander NISBET; "The East Neuk of Fife" de Walter WOOD; les différentes publications du "Sveriges Adels-Kalendar"; "L'Armorial des Landes" du Baron de CAUNA, "La Noblesse Francaise Subsistante" de Michel AUTHIER et Alain GALBRUN; "Le Nouveau Nobiliaire de France" de Louis d'IZARNY GARGAS, Jean de VAULCHIER et Jean-Jacques LARTIGUE, les publications de l'Association d'Entraide de la Noblesse Française et son Armorial publié par le vicomte Jacques de SAULIEU, Jean de VAULCHIER et Jean de BODINAT; et dans "Les plus Anciennes Familles du Monde" de J-H de RANDECK.

. Enfin, il est indispensable de mentionner que la famille SPENS est citée dans de nombreux récits et romans. Le plus ancien poéme qui la mentionne est la très connue "Ballad of Sir Patrick Spens" qui relate le voyage en Norvege de 1281 de l'escorte de la fille du roi d'Ecosse partie épouser le roi de Norvege et le naufrage de la flotte au retour. A noter qu'il existe de nombreuses versions musicales de cette balade, dont de nombreuses sur CD : on peut citer celle de FAIRPORT CONVENTION, etc... Cette ballade est suivie en 1338 de celle de "Black Agnes" ou est rappelé un exploit de William de SPENS. En France, Jules BARBEY d'AUREVILLY a immortalisé Aimée de SPENS dans son roman le "Chevalier des Touches", demoiselle à qui Marcel PROUST a consacré des developpements littéraires dans son roman "La Prisonnière". Enfin, de nombreux écrivains appartiennent a cette famille: au XXeme siecle Willy de SPENS qui fonda le mouvement "des Hussards" en France dont les ecrivains les plus connus furent ses amis Roger NIMIER, Klaeber HAEDENS, Antoine BLONDIN; au Royaume Uni, il faut citer Michael SPENS baron of Wormiston avec ses nombreux ouvrages qui font autorité sur l'architecture des jardins.

La famille "SPENS" est membre du "cercle des Maisons Immémoriales qui est l'association qui regroupe les familles européennes qui prouvent leur noblesse par actes filiatifs authentiques, sans trace d'anoblissement au-dela de 1315. La famille de SPENS d'ESTIGNOLS est aussi membre du Cercle Saint-Louis qui rassemblent tous les descendants des chevaliers de l'Ordre militaire et royal de Saint-Louis. Tous les descendants (tant par les hommes que par les femmes) de la famille "SPENS" se regroupent dans la "SPENS SOCIETY", dont le principal animateur est le Comte suédois Karl-Erik SPENS. Une réunion annuelle a lieu chaque annee . En 2005, elle a eu lieu à Stockholm et a été suivie d'une réception à la Maison de la Noblesse. En France, c'est plus d'un millier de personnes qui en descendent. Les informations données par ce site sont la stricte propriéte de la famille de SPENS. Toute utilisation d'informations figurant dans ce site doit faire l'objet d'une autorisation de la famille et en aucun cas ne peut faire l'objet d'un commerce. Nous attirons d'une manière plus génèrale, l'attention des internautes sur le fait que de nombreux sites internet consacrés à la généalogie donnent des informations erronées voire fantaisistes établies par des généalogistes incompétents qui recopient et répandent les erreurs publiées et connues depuis longtemps par les vrais spécialistes. Nous les mettons aussi en garde contre les sociétés commerciales ou associations qui "appâtent" le gogo en essayant de lui vendre des compilations sur CD de listes de personnes disponibles dans les archives publiques. Toute information généalogique sur internet moyennant finance doit être regardée avec "recul". Outre les sites officiels écossais et suédois, les sites généalogiques que nous agréons concernant la famille SPENS sont: www.stirnet.com; www.houseoftartans.co.uk; www.bellabre.com ; www.tourisme-landes.com ; www.saint-sever.fr. Enfin, d'autres informations intéressantes peuvent être trouvées sur internet concernant des membres de la famille Spens, mais qui n'ont aucune prétention génealogique" par exemple pour la suéde : www.runeberg.org et www.62.20.57.212/ra/ao/Spens_in_ENG.html. La famille SPENS a de plusieurs sites sur internet: le site de Renaud de SPENS d'ESTIGNOLS consacré à l'Egyptologie: www.thotweb.com et celui de Duncan de SPENS d'ESTIGNOLS, ingénieur centrale et diplomé des Arts-Deco, qui présente des dessins, un dessin animé et un film réalisé au chateau d'Estignols": www.tapouer.free.fr/.

Avant de terminer, il nous semble nécessaire de rappeler aux chercheurs sur la noblesse francaise que la compréhension des ouvrages en la matière nécessite une grande érudition. Aussi nous leur recommandons de commencer leur étude par le remarquable ouvrage de Karl Ferdinand WERNER "Naissance de la Noblesse", et d'avoir pour livres de base sur la noblesse d'ancien régime: "Le Nouveau Nobiliaire Français" de Louis d'IZARNY GARGAS, Jean de VAULCHIER et Jean-Jacques LARTIGUE; "L'anoblissement par charges avant 1789" de Francois BLUCHE et Pierre DURYE; "Les Preuves de Noblesse au XVIIIeme siecle" de Benoît DEFAUCONPRET; "les pages des Ecuries du Roi, des Reines et des Dauphines" de Gaëtan d'AVIAU de TERNAY où le lecteur trouvera une introduction parfaite sur la qualité des documents pris pour preuves de noblesse et du travail des généalogistes royaux (notamment les d'HOZIER); les ouvrages de MAUGARD et de CHERIN; "Etat de la noblesse Francaise subsistante" de Michel AUTHIER et de Alain GALBRUN (37 volumes parus traitants de 858 familles et de seulement 5 familles non nobles mentionnées et repérées par les auteurs); "Le Dictionnaire des Familles Francaises" de Gustave CHAIX d'ESTANGE en 21 volumes (malheureusement arrêté a Gaullier).

Ici, il est nécessaire de rappeler que la noblesse est strictement personnelle en France. Ce qui veut dire que le frère majeur d'un maintenu noble non mentionné sur la maintenu de noblesse n'est pas noble; de même un descendant d'anobli (de quelque manière que ce soit) qui n'a pas payé les impôts royaux dus à diverses périodes par tous les anoblis ou lors de la perception du "droit de joyeux avénement" du impérativement à chaque couronnement de nouveau roi n'est plus noble. Les meilleures preuves sont celles des Maintenues de Noblesse, en effet les autres preuves communément admises (Pages, Saint-Cyr, Chevau-légers, Maintenues prononcées par un parlement, ect...)ont de nombreux dossiers non conformes ou soumis à des pressions ou "au bon plaisir du roi" (cas de près de 50% des familles reçues aux "honneurs de la cour", qui n'appartenaient pas à l'ancienne noblesse d'épée dont généalogie remontait à l'an 1400 sans trace d'anoblissement). Pour les familles titrées au XIXeme siecle, il convient d'avoir pour ouvrage de base les oeuvres du Vicomte de REVEREND. Mais, il est impératif de completer par une lecture intégrale des lettres patentes pour contrôler si elles étaient anoblissantes à titre particulier ou à titre héréditaire, et les conditions qu'elles imposaient au bénéficiaire et éventuellement à son fils aîné (et dans certains cas à tous les enfants) pour bénéficier de l'anoblissement. Ces conditions devaient toutes être absolument remplies. En effet, seul un petit nombre de familles ont été anoblies héréditairement et ont entiérement satisfait aux conditions de l'anoblissement.

En complément, pour les armoiries, l'armorial francais de base est "l'Armorial de l'ANF" réalisé par le vicomte Jacques de SAULIEU, Jean de BODINAT et Jean de VAULCHIER, qui est pratiquement parfait (très peu d'erreurs, dont la majorité sont due à l'inversion d'émaux: toutes repérées par les auteurs). En cas de doutes, une consultation gratuite est toujours possible auprès des commissaires aux preuves en activité ou anciens de la Commission d'Entraide de la Noblesse Francaise. Les armoiries sont la stricte propriété des familles qui en possédent, sont un des compléments du nom et bénéficie de la même protection. La jurisprudence est très nette sur ce sujet.

En ce qui concerne les titres de noblesse,les chercheurs doivent se reporter à l'ouvrage de Dominique de La BARRE de RAILLICOURT : " Les Titres authentiques de la noblesse française", publié en 2004 chez Perrin, qui, bien que contenant de nombreuses erreurs (notamment confusion de familles), est la meilleure publication sur le sujet.

Parmi les librairies spécialisées qui ont des fonds particulièrement riches, il convient de signaler les deux plus anciennes librairies qui, l'une a un fonds inimaginable sur la noblesse, la généalogique et l'autre sur histoire des provinces. Il s'agit des mithyques librairies parisiennes Gaston SAFFROY où le chercheur sera accueuilli par Geneviève SAFFROY, et GUENEGAUD où l'accueil est assuré par Philippe BARRAULT. Ce dernier édite l'annuaire High Life où figure pour chaque famille une courte notice historique avec armoirie

 
2014-08-08